Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE)

Instaurée en 2009, la Taxe Locale pour la Publicité Extérieure (TLPE) s’inscrit dans le cadre du Grenelle de l’Environnement.

L’objectif du législateur était « de lutter contre la pollution visuelle ».

Cette taxation est applicable par toutes les communes. A l’instar de ses voisines, la ville de Beauzelle a décidé d’instaurer la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE). L’objectif est de freiner la prolifération des panneaux publicitaires, de réduire la dimension des enseignes et d’améliorer le cadre de vie des Beauzellois et la qualité de leur paysage urbain. La TLPE s’applique à tous les supports publicitaires fixes, en fonction de leur surface, dès lors qu’ils sont « visibles de toute voie ouverte à la circulation publique ».

Cette taxe concerne trois catégories de supports :

  • les enseignes
  • les pré-enseignes
  • les dispositifs publicitaires.

Si tous les exploitants d’un quelconque support sont visés, la loi se veut plus coercitive pour les dispositifs de grandes dimensions.

Le Conseil Municipal de Beauzelle a voté le dispositif d’exonération le plus large prévu par la loi.

Ainsi sont exonérées les enseignes dont la surface cumulée est inférieure à 12 m² et les surfaces des enseignes comprises entre 12 m² et 20 m² bénéficieront d’un abattement de 50 %.

Pour les enseignes à partir de 12m², la taxe se calcule sur la totalité des m².

Le recouvrement de la TLPE reposait sur une obligation annuelle des redevables de déclarer directement auprès de la commune la surface d’enseignes ou de dispositifs publicitaires taxable de leur établissement, situé sur le territoire communal. Cette déclaration devait être effectuée avant le 1er mars de chaque année.

L’article 100 de la loi des Finances du 30 décembre 2021 est venu modifier l’article L 2333-14 du Code Général des Collectivités Territoriales régissant la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure.

Dans un souci de simplification administrative, l’article 100 précité est venu annuler cette obligation de déclaration annuelle.

Désormais, le texte est ainsi rédigé : « La déclaration doit être effectuée dans les deux mois qui suivent l’installation, le remplacement ou la suppression de tout support »

Pour toutes nouvelles enseignes ou remplacement d’enseignes, se référé obligatoirement au Règlement Local de Publicité Intercommunal

 

En d’autres termes, quand vos enseignes (ou publicités/pré-enseignes) ne changent pas d’une année sur l’autre, il n’y aura plus lieu à déclaration annuelle.

En savoir plus

Question-réponse

Où est-il interdit d'ouvrir un bar, un café, un débit d'alcool ?

Vérifié le 18/03/2021 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de l'intérieur

Il n'est pas possible d'ouvrir partout un commerce servant des boissons alcoolisées à consommer sur place (licences III et IV). Il existe des zones protégées par arrêté préfectoral dans l'espace public. Il existe aussi des quotas qui limitent le nombre d'établissements ayant le droit de s'installer. Des dérogations sont cependant possibles sous certaines conditions.

Qui est concerné ?

Un débit de boissons alcoolisées est un commerce (bar ou un café) servant de l'alcool à consommer sur place.

Il possède une licence III ou IV.

Quotas géographiques

Une commune ne doit pas dépasser la quantité d'un établissement de licence III ou IV pour 450 habitants.

Il existe cependant des exceptions, dans les 2 cas suivants :

  • Transfert d'un établissement dans une autre commune
  • Commune touristique (le nombre autorisé est défini par décret)

Zones protégées avec stricte interdiction

Il existe des zones protégées dans l'espace public où il est interdit d'ouvrir un commerce d'alcool :

  • Périmètre autour d'un gymnase, d'un stade, d'un terrain de sport, d'une piscine
  • Périmètre autour d'un hôpital, d'une clinique, d'un centre médical, d'une maison de retraite (Éhpad)
  • Périmètre autour d'une entreprise de plus de 1 000 salariés

Ces zones sont protégées par arrêté préfectoral.

L'arrêté préfectoral détermine l'étendue de la zone de protection et la distance d'interdiction.

Où s’adresser ?

 À noter

un débit de boissons déjà installé dans un lieu, devenu zone protégée après sa création, a le droit de rester ouvert.

Zones protégées avec interdiction variable

Le préfet peut interdire l'ouverture d'un commerce d'alcool autour des lieux suivants :

  • École
  • Cimetière
  • Lieu de culte
  • Prison
  • Caserne

Le maire peut aussi interdire un commerce d'alcool dans les parcs, jardins et places publics.

 Attention :

la vente de boisson alcoolisée par un distributeur automatique est interdite.

Dérogations possibles

Le maire peut donner une autorisation d'ouverture (sauf alcools de catégorie 5) de façon ponctuelle (48 heures) pour les cas suivants :

  • Association sportive (10 autorisations par an pour chacune)
  • Manifestation du secteur agricole (2 autorisations par an et par commune)
  • Manifestation du secteur touristique (4 par an)

De plus, les ministres de la santé et du tourisme peuvent donner l'autorisation de vente d'alcool pour les hôtels de tourisme et les restaurants avec une installation sportive

Sanction

Un commerce qui ne respecte pas l'interdiction risque une amende de 3 750 € et sa fermeture.