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Démarches d’état-civil
Le service État-civil reçoit uniquement sur rendez-vous.
Mariage, concubinage et Pacte civil de solidarité (PACS)
Mariage civil
La célébration du mariage à Beauzelle est possible si :
- l’un des futurs époux y est domicilié
- l’un des futurs époux y détient une résidence continue établie depuis plus d’un mois
- l’un des parents / grands parents des futurs époux y possède un domicile ou une résidence.
Dans tous les cas, il conviendra de produire des justificatifs attestant du domicile ou de la résidence.
- Le retrait du dossier de mariage
Le retrait de dossier de mariage s’effectue à l’accueil de la mairie. Pour retirer le dossier de mariage, un seul des deux époux peut se présenter.
- Le dépôt du dossier de mariage
Les futurs époux viendront ensemble déposer leur dossier au minimum 3 mois avant la date prévue du mariage. La prise de rendez-vous est obligatoire pour le dépôt de dossier. Pour prendre rendez-vous, contactez le 05 62 21 32 50.
Concubinage
Le concubinage est une union de fait, stable et continue entre deux personnes de même sexe ou de sexe différent.
Certificat de concubinage
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
-
Associations spécifiques et fondations
-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Pacte civil de solidarité (PACS)
Depuis le 1er novembre 2017, l’enregistrement des Pacs se fait en mairie. Retrouvez toutes les démarches à effectuer pour signer un Pacte civil de solidarité (Pacs).
Se pacser
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
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- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
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Associations spécifiques et fondations
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Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
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Parrainage / baptême civil
Le parrainage républicain est un acte laïc et symbolique qui permet de désigner, hors d’un cadre religieux, un parrain et une marraine pour un enfant.
Il ne créé pas de lien contractuel de droit entre les parrains-marraines et l’enfant. L’engagement que le parrain et la marraine prennent de suppléer les parents en cas de défaillance ou de disparition est en engagement moral et affectif fort vis-à-vis de leur filleul(e), pour contribuer à développer en l’esprit de l’enfant les qualités indispensables qui lui permettront de devenir un citoyen dévoué au bien public, animé de sentiments de fraternité, de compréhension, de respect de la liberté et de solidarité à l’égard de ses semblables.
La célébration du parrainage à Beauzelle est possible si l’un au moins des parents y est domicilié.
Le jour de la célébration du parrainage est fixé en accord avec la mairie et les parents, sous réserve que le dossier soit complet.
- Fiche de renseignements complétée et signée (à retirer en Mairie)
- Pièce d’identité des parents
- Copie intégrale de l’acte de naissance de moins de trois mois de l’enfant.
- Livret de famille
- Justificatif de domicile de moins de trois mois des parents
- Copie de la pièce d’identité des parents, du parrain et de la marraine.
Changement de nom / prénom
Vous pouvez faire votre demande de changement de prénom/nom auprès de la Mairie de Beauzelle si vous êtes né à Beauzelle ou si vous y résidez.
Changement de prénom
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
-
Associations spécifiques et fondations
-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Changement de nom
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
-
Associations spécifiques et fondations
-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Acte de naissance, de mariage et de décès
Le service Accueil Affaires Générales de la Ville ne peut fournir des actes d’état-civil seulement si ces derniers ont été établis à Beauzelle.
En application des textes en vigueur, les actes de naissance et de mariage concernant les ascendants et descendants du demandeur peuvent être délivrés. Seules les administrations publiques et les officies notariaux peuvent avoir accès aux pièces d’état-civil d’un tiers. Les actes de décès sont communicables à tout requérant.
Acte de naissance
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
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-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
-
Associations spécifiques et fondations
-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Acte de mariage
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
-
Associations spécifiques et fondations
-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Acte de décès
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
-
Associations spécifiques et fondations
-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande / renouvellement Carte Nationale d'Identité (CNI)
Les demandes sont à formuler auprès d’une commune de la Haute-Garonne équipée d’un dispositif de recueil spécifique.
La Mairie de Beauzelle n’ayant pas été équipée, vous pouvez vous adresser aux mairies de :
- Blagnac au 05 61 71 72 00
- Colomiers au 05 61 15 22 22
- Grenade au 05 61 37 66 00
Demande Carte Nationale d'Identité (CNI)
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
-
Associations spécifiques et fondations
-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Renouvellement Carte Nationale d'Identité (CNI)
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
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-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
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Demande / renouvellement passeport
La Mairie de Beauzelle n’est pas équipée d’un station d’enregistrement pour passeport biométrique.
Le lieu de la demande ne dépend pas de votre domicile. Vous pouvez vous rendre à n’importe quel guichet à condition qu’il soit équipé d’une station d’enregistrement pour passeport biométrique. Attention, en fonction de la commune il est nécessaire de prendre rendez-vous avec le service concerné.
Demande passeport
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
-
Associations spécifiques et fondations
-
Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Renouvellement passeport
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
-
Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
- Association inscrite à objet cultuel
- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
-
La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
-
La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
-
La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
-
La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
-
- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
-
Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
-
Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
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Associations spécifiques et fondations
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Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
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Livret de famille
Le livret de famille présente des extraits d’actes des membres composant une famille. Il doit être mis à jour à l’occasion de tout événement survenu après sa délivrance.
Le premier livret de famille est délivré à la naissance du premier enfant ou au mariage de deux individus.
Les mises à jour sont également obligatoires pour toute naissance ou adoption, mariage des parents, obtention de la nationalité française, changement de nom et prénom, changement de sexe (genre), divorce, décès.
Livret de famille
Question-réponse
Comment déclarer des financements étrangers du culte ?
Vérifié le 27/10/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Une association exerçant le culte qui reçoit un financement direct ou
Les financements concernés sont tous les avantages et toutes les ressources en nature ou en espèce.
Ces financements peuvent être attribués :
- Par voie de libéralité (donation et legs)
- Par voie de don manuel.
Les financements peuvent prendre la forme de :
- Remise matérielle d'un objet
- Don d'une somme d'argent (en espèce, par chèque ou par virement)
- Valeurs mobilières
- Prêt de main-d’œuvre
- Prêt en espèce à taux bonifié (privilégié) ou non
- Apport en fonds propres
- Mise à disposition d’un local
- Prise en charge de dépenses
Les financements reçus directement ou indirectement doivent être déclarés, y compris ceux reçus par un intermédiaire français (association, fonds de dotation, SCI, personne physique…).
Exemples :
- Mise à disposition d'un local appartenant à une société civile immobilière (SCI) sous contrôle, même indirect, d'une organisation étrangère, qui est utilisé pour l’exercice d’un culte. Si une association financée par un Éttat étranger détient 40% des parts d’une SCI détenant un lieu de culte, l’association qui utilise le lieu de culte est tenue de le déclarer comme un financement étranger.
- Mise à disposition à titre gratuit d'un ministre du culte par une association financée par une organisation étrangère.
À savoir
le bénévolat réalisé par un particulier non-résident n'est pas concerné.
Tout va dépendre du lieu d'implantation de l'organisme bénéficiaire et de la forme du financement (donation, testament ou avantage obtenu hors acte notarié).
- Cas général
- Alsace-Moselle
-
- Association cultuelle
- Association subvenant à l'entretien, aux frais et à l'exercice d'un culte, même si elle a d'autres objets (association dite « mixte »)
-
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Association inscrite à objet cultuel
-
- Établissement public du culte
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- Congrégation
-
Toutes les libéralités (quel que soit leurs montants), provenant directement ou indirectement de l'étranger, doivent être déclarées.
La donation est déclarée dès que son bénéficiaire (appelé le donataire) l'a acceptée.
Le legs est déclaré au décès de son auteur (appelé le testateur) dès que le notaire est en possession du testament.
-
Avantage ou ressource d'un montant supérieur à 15 300 €
Tout don doit être déclaré lorsque :
- les avantages ou les ressources proviennent directement ou indirectement de l'étranger
- et les avantages et les ressources reçus au cours d'un exercice comptable (sur une année comptable) sont d'un montant supérieur à 15 300 €.
La déclaration doit avoir lieu dans les 3 mois suivant le dépassement du seuil de 15 300 €.
À noter
Une fois le seuil dépassé, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans les 3 mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Exemple
L’exercice comptable d'une association commence au 1
er janvier de l’année N.Au cours de l'année, elle reçoit :
Le dernier financement de 10 000 € lui fait dépasser le seuil de 15 300 €.
À compter du 10 juillet, l'association a 3 mois pour déclarer tous les financements reçus (5000 €, 6000 € et 10 000 €) et qui l’ont conduit au dépassement du seuil de déclaration.
À compter du 10 juillet, tout nouveau financement étranger reçu doit être déclaré dans trois mois de sa perception jusqu’à la fin de l’exercice comptable.
Engagements de financement perçus de manière échelonnée dans le temps
Une association peut bénéficier d'engagements de financement qui sont perçus de manière échelonnée dans le temps. On parle de créances à exécution successives.
Ces créances doivent être déclarées pour leur totalité dans les 3 mois suivant le 1
er jour de leur perception.Exemple
Une association, sous contrôle d’un organisme étranger, met gratuitement à la disposition d'une autre association un ministre du culte pour une durée de 2 années.
Cet avantage, sur 2 années, représente une valeur supérieure au seuil de déclaration de 15 300 €.
L'association bénéficiaire de cet avantage doit donc déclarer dans les 3 mois à compter du 1
er jour de la mise à disposition du ministre du culte le montant total que représente cette mise à disposition accordée sur deux années.À savoir
Il est possible d’effectuer la déclaration d’un financement un an avant de recevoir effectivement la somme.
Exemple
Une association sait qu’elle va recevoir 20 000 € au 1
er mars de l'année N.Elle peut déclarer dans l’année qui précède (N-1) cet avantage.
Elle pourra ainsi sécuriser cette opération à venir, qui interviendra alors qu’elle aura déjà la réponse de l’administration.
La déclaration des avantages et ressources et des donations établies par acte notarié est faite par l'organisme bénéficiaire (selon le cas, l'association, la congrégation ou l'établissement public du culte).
Le fait que l’association bénéficiaire déclare l’avantage, n’exonère pas un organisme intermédiaire de déclarer également l’avantage si cet organisme est soumis aux obligations de déclaration.
La déclaration du legs provenant directement ou indirectement de l'étranger est faite par le notaire chargé de la succession.
À noter
Lorsque le don est reçu par l'intermédiaire d'un organisme qui a bénéficié d'un financement étranger, cet organisme doit également déclarer l'avantage. Cette obligation ne concerne que les organismes soumis aux obligations de déclaration comme, par exemple, les associations exerçant le culte.
Exemple
Une association qui a pour objet d’aider d’autres associations à exercer le culte, par la mise à disposition de lieux de culte ou de ministres du culte, est une association soumise aux obligations de déclaration des financements étrangers.
Lorsqu’elle reçoit des avantages et des ressources en provenance de l’étranger, elle doit les déclarer.
L'association à qui elle met à disposition des avantages (subvention, actif, main-d’œuvre…) financés directement ou indirectement depuis l’étranger est également soumises aux obligations de déclaration de ces avantages.
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La déclaration est faite au ministre de l'intérieur au moyen du téléservice suivant :
Service en ligne
Déclaration de financement étranger en ligneMinistère chargé de l'intérieur
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La libéralité (don fait par acte notarié et leg figurant dans une succession) peut également être déclarée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
La déclaration est à envoyer au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Où s’adresser ?
Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Sous-direction des cultes et de la laïcité - Bureau central des cultes
Place Beauvau
75800 Paris Cedex 08
Lorsque la déclaration porte sur un montant inférieur ou égal à 15 300 €, les informations demandées sont simplifiées.
Lorsque la déclaration porte sur un montant supérieur à 15 300 €, les informations demandées sont plus détaillées. L'identité du contributeur et des personnes intervenant dans le financement et les conditions du financement devront, notamment, être précisées.
À savoir
Ces informations sont uniquement destinées à l’administration et ne font l’objet d’aucune communication publique.
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La déclaration indique des informations portant sur l'association bénéficiaire :
- Nom
- Adresse du siège social
- Adresse électronique
- Coordonnées téléphoniques
Les nom, prénom(s), adresse électronique et coordonnées téléphoniques du déclarant doivent aussi figurer.
La nature (en espèce ou en nature), le montant et, éventuellement, la date prévisionnelle de l'encaissement ou de l'acquisition des avantages et ressources provenant directement ou indirectement de l'étranger doivent être mentionnées.
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La déclaration comprend des informations sur la personne ayant accordé le financement.
Lorsque le financement fait intervenir un (ou plusieurs) intermédiaire(s), les mêmes informations le (ou les concernant) selon qu’il s’agit d’une personne physique ou d’une personne morale doivent être indiquées dans la déclaration.
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- Nom
- Prénom(s)
- Date et lieu de naissance
- Nationalité(s)
- Domicile
- Adresse électronique et coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource, assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
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- Dénomination ou raison sociale
- Forme juridique
- Adresse du siège social
- Adresse électronique et les coordonnées téléphoniques
La déclaration doit aussi comporter une note expliquant les modalités d'octroi de l'avantage ou de la ressource (précisant éventuellement le rôle du ou des intermédiaires intervenant dans le financement), assortie d'une copie des actes ou contrats qui y sont relatifs.
En cas de virement bancaire, le numéro de compte bancaire international (« numéro IBAN ») ou le numéro permettant l'identification du compte ayant réalisé le virement doit être précisé.
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Le silence de l'administration dans un délai de 2 mois vaut absence d'opposition s'agissant d'une procédure de déclaration.
Toutefois, si la complexité du dossier le nécessite, le ministre de l'intérieur peut prolonger ce délai pour une durée supplémentaire de 4 mois à compter de l'échéance du délai initial de 2 mois.
Au cours de la procédure, le ministre peut demander au déclarant des informations complémentaires nécessaires à l'instruction. Dans ce cas, il informe le déclarant de la prolongation des délais d'instruction.
Si, au terme de l'ensemble des délais, l'administration n'a pas répondu, elle n'a pas fait opposition au financement.
Examen de la déclaration par le ministre de l'intérieur
Lorsque le ministre de l'intérieur envisage de s'opposer à la perception de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il en informe le déclarant par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
Le déclarant dispose d'un délai d'1 mois pour répondre aux griefs présentés par le ministre. À la fin de ce délai ou à compter de la date de réception de la réponse du déclarant, le ministre dispose d'un délai d'1 mois pour décider de s'opposer ou non.
En l'absence d'accord officiel, le silence gardé par le ministre vaut absence d'opposition.
À la demande du déclarant, le ministre de l'intérieur délivre une attestation de cette absence d'opposition.
Conséquence de l'opposition
Lorsque le ministre décide de s'opposer au bénéfice de l'avantage, de la ressource ou de la libéralité, il fait connaître sa décision motivée au déclarant par LRAR.
Dans les 2 mois suivants la décision d'opposition, le déclarant peut la contester en saisissant le ministre de l'intérieur (recours gracieux) ou en saisissant directement le juge (recours contentieux).
Dans les 3 mois au plus après la notification de la décision d'opposition, le déclarant fournit au ministre de l'intérieur tout élément permettant d'attester que l'avantage ou la ressource perçu a effectivement été restitué.
À savoir
Le ministre peut s'opposer au bénéfice du financement étranger lorsqu'il existe une menace réelle actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Cette menace peut être due aux agissements du bénéficiaire de l'avantage, des personnes intervenues dans le financement, du contributeur, ou des dirigeants ou administrateurs de l'association.
La sanction dépend de la nature de l'infraction.
Non-respect de l'obligation de déclaration
Cette infraction est punie d'une amende de 3 750 €, dont le montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Déclaration incomplète ou conservation de l'avantage ou de la ressource
Une amende de 3 750 € peut être prononcé en cas de :
- déclaration incomplète
- demande de pièces ou informations complémentaires non produites dans les délais
- de conservation de l'avantage ou de la ressource.
Ce montant peut être porté au quart de la somme sur laquelle a porté l'infraction.
Une peine complémentaire de confiscation de la valeur des avantages et ressources concernés peut également être prononcée par le juge.
Non-restitution du financement après opposition formée par le ministre
En cas d'absence de restitution du financement dans un délai de 3 mois après opposition formée par le ministre de l'intérieur, une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende peut être prononcée.
Une peine complémentaire de confiscation des avantages et ressources concernés est possible.
Non-certification des comptes
Une personne morale de droit français ou une fiducie ayant servi d'intermédiaire à des financements étrangers (hors libéralités) d'un montant total annuel de plus de 15 300 €, doit faire certifier ses comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant, l'administrateur, ou l'intermédiaire qui intervient en opération de fiducie (appelé fiduciaire), est puni d'une peine de 9 000 € d'amende.
L’association qui a bénéficié de plus de 50 000 €de financements étrangers (hors libéralités) au cours d’un exercice comptable est également soumise à une obligation de certification des comptes.
En cas de non-respect de cette obligation, le dirigeant ou l'administrateur d'une association encourt 9 000 € d'amende.
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Déclaration de financement étranger en ligne
Téléservice
Et aussi
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Associations spécifiques et fondations
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Dons, donations et legs au bénéfice d'une association
Financement et fiscalité d'une association
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