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Démarches d’état-civil
Le service État-civil reçoit uniquement sur rendez-vous.
Mariage, concubinage et Pacte civil de solidarité (PACS)
Mariage civil
La célébration du mariage à Beauzelle est possible si :
- l’un des futurs époux y est domicilié
- l’un des futurs époux y détient une résidence continue établie depuis plus d’un mois
- l’un des parents / grands parents des futurs époux y possède un domicile ou une résidence.
Dans tous les cas, il conviendra de produire des justificatifs attestant du domicile ou de la résidence.
- Le retrait du dossier de mariage
Le retrait de dossier de mariage s’effectue à l’accueil de la mairie. Pour retirer le dossier de mariage, un seul des deux époux peut se présenter.
- Le dépôt du dossier de mariage
Les futurs époux viendront ensemble déposer leur dossier au minimum 3 mois avant la date prévue du mariage. La prise de rendez-vous est obligatoire pour le dépôt de dossier. Pour prendre rendez-vous, contactez le 05 62 21 32 50.
Concubinage
Le concubinage est une union de fait, stable et continue entre deux personnes de même sexe ou de sexe différent.
Certificat de concubinage
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Pacte civil de solidarité (PACS)
Depuis le 1er novembre 2017, l’enregistrement des Pacs se fait en mairie. Retrouvez toutes les démarches à effectuer pour signer un Pacte civil de solidarité (Pacs).
Se pacser
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
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Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Parrainage / baptême civil
Le parrainage républicain est un acte laïc et symbolique qui permet de désigner, hors d’un cadre religieux, un parrain et une marraine pour un enfant.
Il ne créé pas de lien contractuel de droit entre les parrains-marraines et l’enfant. L’engagement que le parrain et la marraine prennent de suppléer les parents en cas de défaillance ou de disparition est en engagement moral et affectif fort vis-à-vis de leur filleul(e), pour contribuer à développer en l’esprit de l’enfant les qualités indispensables qui lui permettront de devenir un citoyen dévoué au bien public, animé de sentiments de fraternité, de compréhension, de respect de la liberté et de solidarité à l’égard de ses semblables.
La célébration du parrainage à Beauzelle est possible si l’un au moins des parents y est domicilié.
Le jour de la célébration du parrainage est fixé en accord avec la mairie et les parents, sous réserve que le dossier soit complet.
- Fiche de renseignements complétée et signée (à retirer en Mairie)
- Pièce d’identité des parents
- Copie intégrale de l’acte de naissance de moins de trois mois de l’enfant.
- Livret de famille
- Justificatif de domicile de moins de trois mois des parents
- Copie de la pièce d’identité des parents, du parrain et de la marraine.
Changement de nom / prénom
Vous pouvez faire votre demande de changement de prénom/nom auprès de la Mairie de Beauzelle si vous êtes né à Beauzelle ou si vous y résidez.
Changement de prénom
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Changement de nom
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Acte de naissance, de mariage et de décès
Le service Accueil Affaires Générales de la Ville ne peut fournir des actes d’état-civil seulement si ces derniers ont été établis à Beauzelle.
En application des textes en vigueur, les actes de naissance et de mariage concernant les ascendants et descendants du demandeur peuvent être délivrés. Seules les administrations publiques et les officies notariaux peuvent avoir accès aux pièces d’état-civil d’un tiers. Les actes de décès sont communicables à tout requérant.
Acte de naissance
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Acte de mariage
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Acte de décès
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande / renouvellement Carte Nationale d'Identité (CNI)
Les demandes sont à formuler auprès d’une commune de la Haute-Garonne équipée d’un dispositif de recueil spécifique.
La Mairie de Beauzelle n’ayant pas été équipée, vous pouvez vous adresser aux mairies de :
- Blagnac au 05 61 71 72 00
- Colomiers au 05 61 15 22 22
- Grenade au 05 61 37 66 00
Demande Carte Nationale d'Identité (CNI)
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Renouvellement Carte Nationale d'Identité (CNI)
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande / renouvellement passeport
La Mairie de Beauzelle n’est pas équipée d’un station d’enregistrement pour passeport biométrique.
Le lieu de la demande ne dépend pas de votre domicile. Vous pouvez vous rendre à n’importe quel guichet à condition qu’il soit équipé d’une station d’enregistrement pour passeport biométrique. Attention, en fonction de la commune il est nécessaire de prendre rendez-vous avec le service concerné.
Demande passeport
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Renouvellement passeport
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
-
Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
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comarquage developpé par kienso.fr
Livret de famille
Le livret de famille présente des extraits d’actes des membres composant une famille. Il doit être mis à jour à l’occasion de tout événement survenu après sa délivrance.
Le premier livret de famille est délivré à la naissance du premier enfant ou au mariage de deux individus.
Les mises à jour sont également obligatoires pour toute naissance ou adoption, mariage des parents, obtention de la nationalité française, changement de nom et prénom, changement de sexe (genre), divorce, décès.
Livret de famille
Fiche pratique
Centre de rétention administrative (CRA)
Vérifié le 16/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
La rétention administrative permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé. La rétention est décidée par l'administration. Elle peut être prolongée par le juge quand le départ immédiat de l'étranger est impossible. Elle est limitée à 90 jours (sauf en cas d'activités terroristes). L'étranger retenu dispose de certains droits et peut recevoir l'aide d'associations.
La rétention administrative consiste à maintenir dans un lieu fermé un étranger qui ne peut pas quitter immédiatement la France.
Il ne peut pas être retenu plus de 48 heures.
Ces lieux sont les suivants :
- Centre de rétention administrative (CRA), gardé par la police
- Local de rétention généralement situé dans un commissariat de police
Vous pouvez être placé en rétention si vous êtes concerné par une des décisions suivantes :
- Obligation de quitter la France (OQTF) de moins d'1 an
- Interdiction administrative de retour du territoire français (IRTF)
- Décision d'expulsion
- Interdiction judiciaire du territoire français (ITF)
- Mesure d'éloignement dans le cadre de l'Union européenne
Vous êtes également concerné si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
-
Vous n'avez pas quitté la France dans les 7 jours après la fin d'un 1
er placement en rétention - Vous êtes revenu en France malgré une mesure d'éloignement
Attention :
cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Décision initiale
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu après votre interpellation par la police (éventuellement à la suite d'une mesure de retenue pour vérification du droit au séjour).
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
-
La décision initiale de placement en rétention est prise par le préfet. Elle prend en compte votre état de vulnérabilité et tout handicap. Sa durée est de 48 heures.
Elle a lieu à la fin de votre emprisonnement.
Il s'agit d'une décision écrite et argumentée. Elle doit vous être notifiée.
À savoir
si vous avez déjà été placé en rétention, la nouvelle décision de placement doit intervenir au minimum 7 jours après la fin de votre précédente rétention.
1re prolongation
Si votre éloignement n'a pas pu intervenir dans les 48 heures après votre placement en rétention, celle-ci peut être prolongée une 1
Le préfet doit alors saisir le juge des libertés et de la détention (JLD). Le juge a 48 heures pour statuer. Il vous auditionne (ou votre avocat si vous en avez un). Le préfet est également auditionné. Un interprète peut être présent.
Le juge peut prolonger ou refuser la prolongation.
Il peut aussi décider, à titre exceptionnel, que vous serez assigné à résidence.
2e prolongation
Le préfet peut demander au JLD une 2
- Urgence absolue (exemple : risque de fuite)
- Menace particulière grave pour l'ordre public
- Renvoi impossible dans les cas suivants :
Le juge peut soit ordonner la prolongation de la rétention, soit la refuser.
À noter
à titre exceptionnel, la rétention d'un étranger interdit de territoire pour terrorisme ou frappé d'un arrêté d'expulsion pour activités terroristes peut être prolongée pour 1 mois. De nouvelles prolongations peuvent avoir lieu pour 6 mois maximum.
Prolongations supplémentaires
Le préfet peut demander au JLD une nouvelle prolongation de 15 jours francs si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous êtes dans l'une des situations suivantes :
- Obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement
- Présentation dans le seul but de faire échec à la mesure d'éloignement, d'une demande de protection contre l'éloignement en raison de votre état de santé
- Présentation d'une demande d'asile
- Non exécution de la mesure d'éloignement en raison de l'absence de délivrance des documents de voyage par votre consulat (cette délivrance doit intervenir à bref délai)
La demande a lieu avant la fin du délai de 30 jours.
Une prolongation de 15 jours francs peut être demandée au JLD si, dans les 15 derniers jours de rétention, vous avez compromis l'exécution de la mesure d'éloignement pour les mêmes raisons.
La rétention peut donc durer 90 jours au total (ou jusqu'à 210 jours en cas d'activités terroristes).
Droit à un avocat
Vous avez droit à un avocat dès votre arrivée en rétention.
Où s’adresser ?
À savoir
vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour payer votre avocat.
Droit à un médecin
Vous pouvez demander à être examiné par un médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Au besoin, il assurera votre prise en charge médicale durant la rétention.
Communication avec l'extérieur
Vous pouvez librement communiquer avec l'extérieur.
Vous pouvez recevoir des visites aux heures prévues par le lieu de rétention.
Vous avez notamment le droit de communiquer avec vos proches et le consulat de votre pays d'origine.
Où s’adresser ?
Le centre de rétention doit disposer d'un téléphone en libre accès pour 50 étrangers retenus.
Un téléphone portable personnel pouvant prendre des photos est interdit.
Aide de l'administration
Des agents de l'Ofii présents sur place peuvent vous apporter des informations et vous aider à préparer votre départ (récupération des bagages, formalités administratives, etc.).
Vous pouvez aussi demander aux agents de l'Ofii l'évaluation de votre état de vulnérabilité. Elle peut être complétée par le médecin de l'unité médicale du centre de rétention.
Les résultats de cette évaluation peuvent amener l'agent de l'Ofii et le médecin à formuler un avis concernant l'adaptation des conditions de votre rétention.
Cet avis peut également porter sur votre maintien en rétention s'il est incompatible avec votre état de vulnérabilité.
Aide d'associations
Certaines associations assurent des permanences juridiques dans les lieux de rétention.
Ces associations aident les étrangers durant la procédure d'éloignement.
La présence d'une seule permanence juridique est autorisée par centre ou local de rétention.
D'autres associations peuvent intervenir pour défendre les droits des étrangers ou pour une assistance médicale ou sociale.
Ces associations sont Forum Réfugiés-Cosi et et France Terre d'Asile.
Où s’adresser ?
Information
Dès votre arrivée en rétention, vous recevez un document vous rappelant l'ensemble de vos droits.
Ce document doit être traduit par un interprète si vous le demandez.
Appel
Vous pouvez contester l'ordonnance du juge des libertés et de la détention (JLD) devant le 1
L'appel doit être fait dans un délai de 24 heures après :
- le prononcé de l'ordonnance (son annonce par le JLD), si vous étiez présent à l'audience,
- la notification de l'ordonnance, si vous étiez absent.
Le 1
L'appel n'est pas suspensif : vous restez en rétention durant la procédure.
Où s’adresser ?
À noter
vous pouvez aussi saisir le JLD à tout moment pour demander votre libération si de nouvelles circonstances nécessitant la fin de votre rétention apparaissent.
Cassation
L'ordonnance du 1
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Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L741-1 à L741-5
Placement en rétention
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Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-1 à L742-3
Saisine du juge des libertés et de la détention
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Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles L742-4 à L742-7
Nouvelle saisine du juge des libertés et de la détention afin de prolonger la rétention
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : article L744-1 à L744-17
Conditions de la rétention
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Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R741-1 à R741-2
Autorité compétente
-
Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-1 à R743-9
Prolongation de la rétention par le juge des libertés et de la détention
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Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R743-10 à R743-20
Contestation de la décision de placement en rétention par l'étranger
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Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-1 à R744-15
Centres de rétention
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Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile : articles R744-16 à R744-21
Droits des étrangers retenus
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Associations humanitaires ayant accès aux lieux de rétention.
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Pour aller plus loin
![a cemetery with a pond](/wp-content/uploads/2023/08/9djifbwo25g-385x0-c-default.jpg)
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Démarches funéraires
En cas de décès d’un proche les services municipaux vous accompagnent dans vos démarches.
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Démarches liées aux déchets
Les déchets ménagers, verts, plastique, verre et encombrants sont collectés et traités par Toulouse métropole.
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Démarches liées à l’eau et l’assainissement
Depuis le 1er janvier 2020, Toulouse Métropole bénéficie d’une gestion unifiée de l’eau à l’échelle des 37 communes de la Métropole.