Élections législatives : comment voter ?

Les élections législatives anticipées se dérouleront à Beauzelle le dimanche 30 juin (1er tour) et le 7 juillet (2nd tour) 2024 de 8h à 18h à la salle des fêtes Garossos, rue du Riou.

Comment voter à Beauzelle ?

Le jour de l’élection, munissez-vous de votre pièce d’identité (obligatoire) et d’une carte d’électeur pour pouvoir voter dans votre bureau de vote.

En raison du plan vigipirate actuellement au niveau le plus élevé, la ville de Beauzelle a décidé de déplacer l’ensemble des bureaux de vote à la Salle Garossos, rue du Riou.

Les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 18h le dimanche.

Le numéro du bureau de vote est inscrit sur votre carte d’électeur.

Combien de députés élisons-nous ?

Les élections législatives permettront d’élire 577 députés qui siégeront à l’Assemblée Nationale.

Comment sont élu.e.s les député.e.s ?

Les élections législatives sont en principe organisées tous les 5 ans. Les députés sont élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

  • Est élu au premier tour le candidat ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, s’ils représentent au moins 25% des électeurs inscrits sur les listes électorales.
  • Si personne ne remplit ces conditions, il y a ballottage et un second tour est organisé le dimanche suivant. Ne peuvent se maintenir au second tour que les candidats ayant obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5% des inscrits.
  • Est proclamé vainqueur le candidat arrivant en tête. Si le nombre de voix est identique, le candidat le plus âgé l’emporte.
Qui peut voter ?

Tout citoyen français âgé d’au moins 18 ans la veille du jour du scrutin. Il faut être domicilié dans la commune où l’on souhaite voter et être inscrit sur les listes électorales de cette commune.

Question-réponse

La paternité du mari peut-elle être rétablie après avoir été écartée ?

Vérifié le 01/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de la justice

Le mari est considéré comme le père de l'enfant mis au monde par son épouse. C'est la présomption de paternité.

Mais cette présomption est écartée quand l'acte de naissance de l'enfant ne désigne pas le mari comme père. C'est le cas par exemple lorsqu'un autre homme a reconnu l'enfant avant sa naissance.

Elle peut aussi être écartée en cas de demande de divorce ou de séparation de corps.

Dans certains cas, la présomption peut être rétablie.

  • Si l'enfant n'a pas été reconnu par son père, il porte le seul nom de sa mère.

    Il existe 2 solutions pour que le mari soit reconnu comme étant le père :

    • Reconnaître l'enfant
    • Demander un acte de notoriété si le mari est décédé ou dans l'impossibilité de reconnaître l'enfant
    • Si aucun autre lien paternel n'est établi, le mari peut reconnaître l'enfant quel que soit son âge.

      Il lui suffit de se présenter dans une mairie avec un extrait d'acte de naissance de l'enfant ou le livret de famille de la mère.

      La reconnaissance paternelle sera inscrite en marge de l'acte de naissance de l'enfant.

    • Il est possible de faire établir un acte de notoriété par un notaire dans les cas suivants :

      • Le mari est décédé
      • Il est dans l'impossibilité de reconnaître l'enfant.

      Il faut prouver qu'il est le père de l'enfant en présentant une accumulation de faits qui montrent qu'il se comporte (ou s'est comporté) comme le père de l'enfant (on parle de possession d'état).

      Par exemple :

      • Le mari et l'enfant se sont comportés comme tels dans la réalité (vie de famille effective)
      • Le mari a financé en tout ou partie l'éducation et l'entretien de l'enfant
      • La société, la famille, les administrations reconnaissent l'enfant comme celui du mari.

      Cette liste n'est pas limitative. Plusieurs faits doivent être établis.

      La relation entre le père supposé et l'enfant doit remplir toutes les conditions suivantes :

      • La relation doit s'établir dans la durée. Le père et l'enfant doivent entretenir des relations habituelles même si elles ne sont pas permanentes.
      • Elle ne doit pas être établie de manière violente ou frauduleuse
      • Le parent prétendu et l'enfant doivent être reconnus comme tels dans la vie courante (amis, famille, administration, etc.)
      • Il ne doit pas y avoir de doute sur le fait qu'il est le père de l'enfant

      Rôle du notaire

      L'acte de notoriété est un document établi par un notaire qui constate l'existence de relations familiales entre l'enfant et son père supposé.

      Si le notaire établit l'acte de notoriété, la filiation paternelle est rétablie sur l'acte de naissance de l'enfant par une mention en marge.

      Le lien de filiation établi s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

      Où s’adresser ?

      En cas de refus d'établir l'acte de notoriété

      Si le notaire ne peut pas rédiger l'acte de notoriété, la paternité du mari doit être établie en justice.

      Le mari doit saisir le tribunal judiciaire. L'assistance d'un avocat est obligatoire.

      Où s’adresser ?

      L'action permettant d'établir la paternité du mari peut aussi être engagée par les personnes suivantes :

      • Mère de l'enfant mineur
      • Enfant majeur jusqu'à 28 ans

      La preuve de la paternité peut être apportée par tous les moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).

      Le juge peut ordonner une expertise génétique (test de paternité) qui nécessite l'accord des personnes concernées.

      Le refus de s'y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.

       À noter

      une expertise sur une personne décédée est interdite sauf si le défunt avait donné son accord de son vivant.

      Si le recours aboutit, le rétablissement de la présomption de paternité s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

      Le juge peut aussi prendre des décisions sur les sujets suivants :

      • Autorité parentale
      • Contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant
      • Nom de l'enfant
  • Si un lien paternel est déjà établi, il faut s'adresser au tribunal judiciaire pour le contester.

    L'assistance d'un avocat est obligatoire.

    Où s’adresser ?

    Le tribunal peut être saisi par l'une des personnes suivantes :

    • Mari de la mère de l'enfant mineur dont la présomption de paternité a été écartée
    • Mère de l'enfant mineur
    • Époux ensemble
    • Enfant majeur jusqu'à 28 ans

    La preuve de la paternité peut être apportée par tous les moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).

    Le juge peut ordonner une expertise génétique (test de paternité) qui nécessite l'accord des personnes concernées.

    Le refus de s'y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.

     À noter

    une expertise sur une personne décédée est interdite sauf si le défunt avait donné son accord de son vivant.

    Si le tribunal accepte la demande, le lien de filiation s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

    Le tribunal peut aussi décider sur les sujets suivants :

    • Autorité parentale
    • Contribution du père à l'entretien et à l'éducation de l'enfant
    • Nom de l'enfant

Faire une procuration

Question-réponse

La paternité du mari peut-elle être rétablie après avoir été écartée ?

Vérifié le 01/03/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de la justice

Le mari est considéré comme le père de l'enfant mis au monde par son épouse. C'est la présomption de paternité.

Mais cette présomption est écartée quand l'acte de naissance de l'enfant ne désigne pas le mari comme père. C'est le cas par exemple lorsqu'un autre homme a reconnu l'enfant avant sa naissance.

Elle peut aussi être écartée en cas de demande de divorce ou de séparation de corps.

Dans certains cas, la présomption peut être rétablie.

  • Si l'enfant n'a pas été reconnu par son père, il porte le seul nom de sa mère.

    Il existe 2 solutions pour que le mari soit reconnu comme étant le père :

    • Reconnaître l'enfant
    • Demander un acte de notoriété si le mari est décédé ou dans l'impossibilité de reconnaître l'enfant
    • Si aucun autre lien paternel n'est établi, le mari peut reconnaître l'enfant quel que soit son âge.

      Il lui suffit de se présenter dans une mairie avec un extrait d'acte de naissance de l'enfant ou le livret de famille de la mère.

      La reconnaissance paternelle sera inscrite en marge de l'acte de naissance de l'enfant.

    • Il est possible de faire établir un acte de notoriété par un notaire dans les cas suivants :

      • Le mari est décédé
      • Il est dans l'impossibilité de reconnaître l'enfant.

      Il faut prouver qu'il est le père de l'enfant en présentant une accumulation de faits qui montrent qu'il se comporte (ou s'est comporté) comme le père de l'enfant (on parle de possession d'état).

      Par exemple :

      • Le mari et l'enfant se sont comportés comme tels dans la réalité (vie de famille effective)
      • Le mari a financé en tout ou partie l'éducation et l'entretien de l'enfant
      • La société, la famille, les administrations reconnaissent l'enfant comme celui du mari.

      Cette liste n'est pas limitative. Plusieurs faits doivent être établis.

      La relation entre le père supposé et l'enfant doit remplir toutes les conditions suivantes :

      • La relation doit s'établir dans la durée. Le père et l'enfant doivent entretenir des relations habituelles même si elles ne sont pas permanentes.
      • Elle ne doit pas être établie de manière violente ou frauduleuse
      • Le parent prétendu et l'enfant doivent être reconnus comme tels dans la vie courante (amis, famille, administration, etc.)
      • Il ne doit pas y avoir de doute sur le fait qu'il est le père de l'enfant

      Rôle du notaire

      L'acte de notoriété est un document établi par un notaire qui constate l'existence de relations familiales entre l'enfant et son père supposé.

      Si le notaire établit l'acte de notoriété, la filiation paternelle est rétablie sur l'acte de naissance de l'enfant par une mention en marge.

      Le lien de filiation établi s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

      Où s’adresser ?

      En cas de refus d'établir l'acte de notoriété

      Si le notaire ne peut pas rédiger l'acte de notoriété, la paternité du mari doit être établie en justice.

      Le mari doit saisir le tribunal judiciaire. L'assistance d'un avocat est obligatoire.

      Où s’adresser ?

      L'action permettant d'établir la paternité du mari peut aussi être engagée par les personnes suivantes :

      • Mère de l'enfant mineur
      • Enfant majeur jusqu'à 28 ans

      La preuve de la paternité peut être apportée par tous les moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).

      Le juge peut ordonner une expertise génétique (test de paternité) qui nécessite l'accord des personnes concernées.

      Le refus de s'y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.

       À noter

      une expertise sur une personne décédée est interdite sauf si le défunt avait donné son accord de son vivant.

      Si le recours aboutit, le rétablissement de la présomption de paternité s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

      Le juge peut aussi prendre des décisions sur les sujets suivants :

      • Autorité parentale
      • Contribution à l'entretien et à l'éducation de l'enfant
      • Nom de l'enfant
  • Si un lien paternel est déjà établi, il faut s'adresser au tribunal judiciaire pour le contester.

    L'assistance d'un avocat est obligatoire.

    Où s’adresser ?

    Le tribunal peut être saisi par l'une des personnes suivantes :

    • Mari de la mère de l'enfant mineur dont la présomption de paternité a été écartée
    • Mère de l'enfant mineur
    • Époux ensemble
    • Enfant majeur jusqu'à 28 ans

    La preuve de la paternité peut être apportée par tous les moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).

    Le juge peut ordonner une expertise génétique (test de paternité) qui nécessite l'accord des personnes concernées.

    Le refus de s'y soumettre peut être interprété par le juge comme un aveu de paternité ou, selon le cas, de non paternité.

     À noter

    une expertise sur une personne décédée est interdite sauf si le défunt avait donné son accord de son vivant.

    Si le tribunal accepte la demande, le lien de filiation s'applique depuis la date de naissance de l'enfant (il est rétroactif).

    Le tribunal peut aussi décider sur les sujets suivants :

    • Autorité parentale
    • Contribution du père à l'entretien et à l'éducation de l'enfant
    • Nom de l'enfant

Actualité publiée le jeudi 20 juin 2024